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06/06/2013

NOCES FLAMBOYANTES

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NOCES FLAMBOYANTES

 

L'amour gardera longtemps encore

Le secret bien gardé de son alchimie.

Il trébuchera toujours si l'on ne sait endiguer

La lente corrosion des certitudes humaines.

 

Il demande d'évidence une vigilance de tous les instants

Et nous devons faire face à l'inaltérable complexité des choses,

Tant les drames naissent de nos difficultés à nous exprimer.

 

Reflets de toutes ces ombres comme obstacle à la transparence.

Et quand nous parvenons, par exception, à clarifier notre pensée,

Ça n'est qu'après avoir mené grande lutte pour mieux la formuler.

 

En cela, nous nous abîmons au brasier inefficace de l'affrontement

Dans la plainte d'un manque de tendresse, d'une réticence charnelle

Ou pire encore, dans l'épaisseur grise de silences mortifères à l'affut.

 

Il est tellement plus difficile de s'aimer dans la beauté

Que de s'ignorer dans l'écho névrotique de la laideur.

 

S'impose dès lors le moment où il devient sage de s'attacher

A oublier les épisodes douloureux de nos histoires particulières.

Celui aussi d'emprunter à contre-sens le chemin de soleil connu

Dans les trace somptueuses d'un amour exalté aux ailes de lumière,

En une lente progression apaisée au cœur d'un marginal silencieux.

 

P. MILIQUE

 

26/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 23.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

23.04.2013

25/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 22.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

22.04.2013

24/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.04.2013

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

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INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)

 

30/03/2012

LA FOLIE

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LA FOLIE

 

La folie, c'est un renversement de tendance.

Une rupture. Ou un accomplissement. C'est selon.

Mais c'est à l'évidence inscrit dans le destin de chacun.

 

Nous avons tous,

Invisiblement tatouées au centre de nous-même,

Des expériences impossibles à décrire,

Des déchirures personnelles qui précipitent notre naufrage

Et donnent naissance à la confusion générale,

A l'inextricable désordre.

Désormais, sous le vernis craquelé

Des signes les plus conventionnels,

Se précipite une pluie d'images mortes

Et de sanglots convulsifs.

Ce sont des larmes de l'esprit.

 

Nous venons soudain de passer d'une logique à l'autre.

Il va falloir faire face à certaines transformations irréfutables

Lorsque le langage se tarit

Et que la pensée s'atrophie,

Dans la crainte sans scrupules.

 

Par bonheur, cette nouvelle donne

Est également capable de nous ouvrir

A de formidables démesures.

A une subite, appréciable et joyeuse anarchie.

 

Grâce à elle nous pouvons sortir des chemins balisés pour oser, enfin,

Nous perdre dans des ruelles obscures et encore inexplorées:

Celles de notre inconscient !

Cela nous pousse à bousculer les conformismes

En faisant voler en éclat les carcans les plus codifiés.

Nous pouvons maintenant, et c'est bien là l'essentiel,

Nous réchauffer à la flamme prometteuse

De cette nouvelle présence.

 

C'est un endroit où il est agréable de s'épanouir.

Où la certitude disloque les futurs regrets.

Il faut vivre dans cette marge-là jusqu'à y disparaître.

 

Elle est ombre insaisissable.

Elle est nuit énigmatique et définitive.

Elle est la vie qui bégaye.

Elle est la Folie. Stridente d'apaisement.

 

P. MILIQUE